Brochettes de boeuf en corrida | Recette aimablement communiquée par M. Pierre de Jade. |
| Préparation | Ce plat présente la particularité d'être préparé dans une grande cuisine en plein air, en présence de nombreux convives enthousiastes.
Choisissez de préférence un beau taureau plutôt qu'un boeuf, celui-ci étant plus lourd et moins fin que le taureau, sauf si ce dernier est du signe de votre concierge, qui n'est pas toujours très fine. Faites entrer l'animal sur pattes, si possible sur les siennes. Si c'est un bélier ou un capricorne qui entre, ne le cuisinez pas, sauf si vous le soupçonnez de vous avoir chapardé la grande casserole en cuivre, c'est une erreur ! Faites signe au bovidé d'approcher en secouant votre torchon, rouge de préférence, qui s'accorde très bien avec la couleur de la viande. En général, celui-ci ne se fait pas prier et se précipite vers le cuisinier qui doit l'esquiver, avant de le faire revenir. A ce stade, attention de ne pas se faire encorner, les encornets n'étant pas prévus dans la recette Pour que la spécialité soit réussie, la bête à cornes doit courir longtemps : elle y est fortement encouragée par les convives aux cris de "Olé !" "Olé !", signifiant en langage autochtone "Grouille-toi, j'ai faim !" Placez les premières brochettes et continuez à agiter votre torchon. Si la viande est trop coriace, cherchez à l'attendrir en lui racontant l'histoire du veau qui faisait blanquette. Quand il est presque cuit, plantez la dernière brochette : la recette est achevée et le taureau aussi. Présentez en ajoutant les deux oreilles et la queue pour respecter la tradition
Source : Des mots pour le rire |
| AccordUn bol de sang frais. |
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| | | | | Ingrédients | - Un boeuf sur pattes
- Une arène (de Nîmes, de Lutèce, au choix)
- un jeu de brochettes (32 ou 54 selon le nombre de convives)
- Un torchon rouge
- sel, poivre
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