Petit dictionnaire de complément

Les expressions Françaises

Vous vous demandez souvent d'où vient telle ou telle expression employée pourtant couramment...
Vous trouverez ici quelques explications :
Avoir la dalle :


En fait, ça vient de l'époque où les esclaves construisaient les pyramides.
Ils transportaient de lourdes dalles pour la construction des dites et devaient impérativement les placer avec une parfaite horizontalité. À l'heure du déjeuner, leur chef de chantier, un nommé Stanley Isothep, vérifiait le travail et si une dalle n'était pas rigoureusement de niveau, il levait son drapeau rouge en s'écriant "dalle en pente..."
Les ouvriers étaient alors contraints de recommencer le boulot au lieu de déguster leur sandwich au felafel. Lorsqu'ils rentraient chez eux le soir pour dîner, à leur femme qui s'étonnait de leur appétit " kestapa bouféhamidi houkwa ? " qui peut se traduire par " mais qu'est ce que t'as ce soir, t'as pas mangé à midi ?" Ils répondaient " géfailkhon dhan monboulho " qui signifie " j'avais la dalle en pente"
L'expression est restée, traversant les âges et l'on dit "j'ai la dalle en pente" lorsqu'on a faim en général (et même en simple civil), alors que depuis, les syndicats ont défilé pour qu'on délivre un ticket resto même si le gars à loupé son boulot.
Mettre la puce à l'oreille :


Beethoven était sourd comme chacun sait. Or, son voisin de palier, Jean-Alcibiade Lapusse avait par contre l'ouïe fort développée. Beethoven, évidemment, tapait comme un sourd sur son piano, tard le soir, et cela dérangeait son voisin qui, de plus, travaillait tôt le matin puisqu'il était vendeur de biscottes à la sauvette à la Hauptbahnhof-Bonn, la gare principale de leur patelin.
Et c'est dès potiron-minet qu'il faisait ses meilleures affaires.
Lapusse, lui, était assez mélomane ; il avait d'ailleurs remporté le deuxième prix au concours d'accordéon de son quartier organisé par le club des cheminots retraités de la ville deux années de suite. C'est dire ! La concierge, excédée par le vacarme de Ludwig, lui répétait sans cesse " Vous devriez laisser jouer Monsieur Lapusse, il a l'oreille, lui ! "
" Comment ? " ... " Lapusse, a l'oreille... " s'égosillait la bignole ! C'est ainsi que Jean-Alcibiade Lapusse a composé les premières œuvres de Ludwig qui pendant ce temps là allait jouer à la belote coinchée avec son copain Haydn.
Hélas, Lapusse, qui avait cessé ses ventes, avait entreposé son stock de biscottes sur le palier et il y avait des miettes partout.
Ludwig décida donc de déménager pour Vienne où l'on fabriquait des croissants, avait-il entendu dire, qui ne faisaient pas de miettes...
Il se remit au travail, mais la musique était moins bonne qu'à Bonn. (Non, il n'y a pas d'astuce) Ceux qui connaissaient l'histoire n'étaient pas dupes et en entendant les couacs de Ludwig, disaient en riant " Ah, Lapusse avait l'oreille, lui... Il lui faudrait mettre Lapusse à son oreille ! "
L'expression est restée, un peu déformée par le temps, pour dire qu'on se doute de quelque chose.
On peut dire aussi "il y a anguille sous roche", mais c'est une autre histoire...
Avoir le cul bordé de nouilles :


Cela vient de PANZANI 1er, pape au XIV ème siècle qui a introduit le vermicelle dans la soupe à la grimace qui était le plat préféré de Louis XI. Ce dernier n'avait pas bon caractère, (ça se voit sur les photos d'époque) et son cuisinier, le Père Lustucru, était dans ses petits souliers sachant que le roi pouvait à tout instant le jeter dans un cul de basse fosse si la soupe n'était pas à son goût.
Panzani 1er ayant appris l'angoisse dans laquelle vivait le malheureux cuisinier, fit envoyer par Chronoposte au château d'Angers, une caisse de vermicelles (appelés à l'époque nouille du Pape) afin d'améliorer l'ordinaire du roi.
Ce dernier fut enchanté de la recette et nomma le Père Lustucru évêque de Becon Lès Bruyères pour le remercier de son heureuse initiative gastronomique.
On dit alors partout dans le royaume que le cuisinier était passé bien près du bord du cul de basse fosse et qu'il avait été sauvé grâce aux nouilles du pape. Peu à peu, on a déformé cette nouvelle en un raccourci pour signifier que quelqu'un a eu une grande chance d'échapper à un ennui quelconque (ou par extension, une grande chance tout court), qui est donc : "il a le cul bordé de nouilles"
Anecdote relevée dans le dictionnaire des recettes des pâtes alimentaires publié par les éditions du Vatican en 1572.

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