L'actualité hexagonale

Des nouvelles, des faits surprenants de chez nous.

Wilson Leglas, sacristain à la paroisse de Saint-Pavupapri est obligé d'évacuer tous les soirs l'église après 18 heures, monsieur le curé étant passé aux 35 heures. Les ouailles tentent néanmoins de s'incruster, prétextant un Pater ou un Ave à terminer et le pauvre bedeau a bien du mal à faire respecter les horaires d'ouverture.

Monsieur Basile Argausse a été retrouvé momifié le long de la départementale 43, au kilomètre 12, entre Aydon et Fermay-l'Apaurte, à Seillévou par Thaire, très précisément à 3 kilomètres à peine du bourg ! Après enquête, il s'est avéré qu'il attendait la carriole de ramassage des cantonniers depuis le 13 Juillet 1914. Ce jour là, veille de la fête nationale, le chef cantonnier, Monsieur Alphonse Aucagouinse n'avait pas pu assurer le ramassage de Basile, les chevaux souffrant d'une indigestion de luzerne. Ce dernier, las d'attendre, s'est endormi sur sa pelle. On suppose qu'il a été victime d'une insolation et la chaleur a desséché le malheureux sur place. La guerre ayant éclatée peu après, on a cru qu'il avait été capturé par l'ennemi et personne n'aurait retrouvé sa trace sans l'acharnement scrupuleux du nouveau chef cantonnier qui avait constaté qu'il manquait une pelle lorsqu'il a fait l'inventaire du matériel. Le maire a aussitôt fait ratisser toute la région, ce qui permit de retrouver l'instrument que Monsieur Basile Argausse, consciencieux, n'avait fort heureusement pas lâché ! Sa dépouille a été remise à sa famille. Le maire, généreux, n'a pas voulu retenir les frais de location de la pelle sur le compte des héritiers.

En furetant dans les poubelles du ministère des vases communicants, nous avons mis la main sur un plan intitulé Redressement de la France - Top Secret !!! Nous le dévoilons ici et c'est une exclusivité obtenue grâce à l'opiniâtreté de nos enquêteurs. Sans ce document, personne n'aurait pu imaginer un seul instant la relation existant entre les boîtes à images qui poussent le long des routes (plus vite que le pôle emploi ne met de temps à trouver du boulot aux chômeurs), et les caisses de l'état. Grâce à cet ingénieux système, on sait enfin comment financer tant de fonctionnaires qui fonctionnent et sans lesquels le contribuable errant dans un monde sans loi, livré à son seul libre arbitre, serait vite dépassé par les évènements et surtout par les autres automobilistes, inconscients des dangers que le principe dévoilé ici protège malgré les vitupérations d'un quarteron d'irréfléchis.

Nous militons, comme tout le monde, pour une France redressée ! Mais personne n'a vraiment de plan ! Eh bien nous, en plus, nous proposons ici le plan de redressement que vous pouvez voir ci-dessus ! Rejoignez notre mouvement hexagonal, assez de détours inutiles ! Allons à l'essentiel, redressons la France une fois pour toutes.

Le pôle emploi enquête pour savoir s'il serait possible de créer en France des métiers assez répandus à l'étranger.
Un exemple :
On voit ici Monsieur Baldev Hampir passant un examen d'inspecteur des canalisations enterrées sous les yeux de son instructeur, Monsieur Dhiman Chmathin et de l'inspecteur, Madame Bhamini Ptitsourhi.
On pense importer ce savoir faire, ce qui permettrait par exemple à GDF de former et embaucher rapidement des centaines de chômeurs.
Une belle initiative à suivre...
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De notre envoyé spécial au festival des salades Niçoises, Marc Hanssiel.
Alors qu'il assistait au cap d'Ail à une course à l'échalote organisée au profit des noueurs de bouquets garnis Monégasques, Monsieur Bertrand Dognon a glissé sur une flaque d'huile d'olive. Une enquête rapide menée tambour battant par l'orchestre de la brigade de gendarmerie locale, sous la baguette du commandant Dufont-Quibégne, en a imputé la faute à Monsieur Jens-Emile De Vanderrière dont la baraque à frites stationnait à proximité du lieu de l'accident. La malheureuse victime a été dédommagée en étant nommée à titre honorifique membre d'honneur des goûteurs d'anisette et a reçu un panier garni offert par Mademoiselle Claire Delalune, chef des majorettes de la commune voisine.
De notre correspondant à Paippin sur Prize , Marc Hanssiel.
C'est en sortant de la boulangerie du village, par la porte de derrière, que Monsieur Symphorien Jvairevnir s'est aperçu qu'on lui avait volé son pantalon, probablement pendant qu'il passait commande à la boulangère, Madame Olga Lipeth, d'une pièce montée qu'il voulait faire confectionner pour fêter sa nomination au poste de sous-chef à la fabrique de tire-bouchons qui fait la fierté de la commune. Dans le pétrin, le malheureux a filé porter plainte avant que le boulanger, qui lui avait couru derrière afin de le rassurer en lui rendant la culotte qui avait finalement été retrouvée derrière le comptoir, n'ait pu le rejoindre pour dissiper le malentendu. Tout le monde peut se tromper !

Les lignes droites se déforment ? Vous avez du mal à tenir debout ? Les trois concierges de votre immeuble vous ont engueulé parce que vous aviez vomi sur les deux paillassons hier soir en rentrant d'un séminaire ?

Fixez au loin une référence verticale, la Tour Eiffel par exemple, et si vous la voyez comme l'image ci contre, vous êtes victime de D.M.L.A. Déformations et Mirages Liées à l'Alcool.

Arrêtez de picoler !!! Ça ira mieux.

Par contre, si une vous voyez une tache sombre au centre, comme sur l'exemple ci contre où l'on voit une image représentant le drapeau japonais, vous êtes victime de D.M.L.A. Dangers et Menaces Liées à l'Actualité, qui est une forme plus grave.
Dans ce cas, le seul remède est de picoler ! Sortez une bonne bouteille pour oublier tout ça.

(De notre envoyé spécial dans les couloirs du ministère des périls en la demeure, Marc Hanssiel)

Révolution dans le domaine des économies d'énergie : bientôt les chaufferies des immeubles équipés pour le chauffage collectif seront supprimées !!
Une nouvelle technologie permet de chauffer les appartements avec la peinture des murs et des plafonds. Cette peinture à base d'un mélange de spokxyde de chofmarcelium et de bleus de chauffe recyclés, émet des rayons qui élèvent la température dans les pièces à vivre.
Il faut néanmoins porter une légère combinaison pour se protéger d'une infime radioactivité en cas d'allergie toujours possible pour des sujets fragiles. On voit sur la photo ci-dessus les heureux pionniers nouvellement équipés de ce type de chauffage révolutionnaire, en train de se faire cuire un oeuf au micro-onde tandis que les murs chauffants sont portés au rouge, contrairement à l'inventeur plutôt porté sur le blanc, à ce qu'il nous a confié.
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Les rois du pétrole :
Amédée Tournanbourik, derviche tourneur-fraiseur dans les coulisses du théâtre de l'Atelier, a trouvé du pétrole dans sa cave !! Après enquête, il s'agit d'un jerrycan que l'ancien propriétaire avait ramené en souvenir d'un voyage en Côtes-D'Armor à Pâques 1978, après le naufrage de l'Amoco-Cadiz. Le contenu a été envoyé à la raffinerie la plus proche, qui en a extrait un verre à moutarde d'essence et une cartouche de camping-gaz que l'heureux découvreur a aussitôt mis l'un dans le réservoir de sa mobylette et l'autre dans la sacoche, afin d'aller raconter sa mésaventure à son cousin Ekrem Aubeuhr, et faire réchauffer un restant de Kisir au boulgour pour fêter ensemble l'évènement.
De notre reporter sur place, Fred Cominpiket.

Petites magouilles électorales :
On a tenté d'empêcher M. André (dit Dédé) Heux, cantonnier sortant à Lapelle sur Cher, de se rendre aux urnes en lui coulant les pieds dans le ciment.
Heureusement, celui-ci prévoyant avait emmené, dans la musette que lui a tricotée sa femme, le marteau que le parti communiste lui avait offert pour ses 35 ans de mariage. Il a ainsi pu se dégager à temps pour aller voter. Il a été réélu premier cantonnier au deuxième tour de piste, avec 100,75 % des voix.
Toutes nos félicitations à Dédé Heux pour son admirable pugnacité.
(De notre envoyé spécial dans l'Isoloir et Cher, Marc Hanssiel)

De notre envoyé spécial sur le port de Limoges, Marc Hanssiel.
Au dessus de la gare de Limoges-bénédictins, un mystère plane sur des vols à voiles !
Des voiles destinées aux moines bénédictins qui ravitaillent le buffet de la gare auraient été dérobées. On soupçonne un employé de la capitainerie de se livrer à un trafic alimentant les nombreux raccommodeurs sans papiers qui hantent les abords du débarcadère, proposant aux pêcheurs de porcelaine leurs services pour réparer les voiles de leurs jonques. Le capitaine O'Loncour mène l'enquête...

De notre envoyé spécial dans les Champs Catalauniques, Marc Hanssiel.
Monsieur Emile Danlmil, chasseur à Tirforin sur Lapipe, a raté un virage samedi dernier en revenant d'une battue au rutabaga atrabilaire, organisée au profit des grosses légumes de la région. Heureusement, il a réussi à descendre en rappel et sans dommages, de son 4x4 surélevé qui avait terminé sa course dans le champ de luzerne de Monsieur Benoît Sansoif, agriculteur au village voisin de Tivafor sur Lafyne. Mais ce dernier prenant l'intrus pour un des envahisseurs extra-terrestre qu'il attend au virage depuis qu'il a vu Mars Attack, lui a alors tiré dessus avec l'intention de le descendre sans le rater. La chance a voulu qu'ayant fait tomber ses lunettes dans l'alambic sur lequel il travaillait, il rata sa cible. Les deux hommes se sont réconciliés alors que les gendarmes arrivés rapidement sur les lieux ont immédiatement procédé à une reconstitution autour de l'alambic.

En prévision de la canicule possible cet été, le gouvernement va faire voter une loi fixant les températures maximum autorisées. D'après nos sources, les seuils de tolérance seraient, pour le nord : 24,5 ° à l'ombre et 29,7 ° au soleil ; pour le sud : 28,4 ° à l'ombre et 36,2 ° au soleil. Un thermomètre officiel sera posé sur chaque mairie, et un préposé relèvera chaque jour les infractions aux températures légales, ce qui va créer plus de 35.000 emplois nouveaux qui seront financés par les amendes infligées aux communes contrevenantes. De plus, le maire fautif se verra retirer des points sur son mandat électoral. On ne peut qu'applaudir à cette énergique initiative qui fait partie d'une série de mesures destinées à relancer l'économie et mieux protéger les populations !
(De notre envoyé spécial dans les couloirs du ministère du réchauffement, Marc Hanssiel)

Un scandale ! On a fermé l'Arc de Triomphe par une porte cochère car les riverains de l'avenue des Champs-Elysées se plaignaient des courants d'air ! Il faut sonner pour se faire ouvrir, et le gardien préposé à l'ouverture fait les 35 heures !! Nous faisons donc une pétition afin qu'un roulement s'installe et que la porte puisse s'ouvrir le week-end et les jours fériés. N'hésitez pas à manifester votre mécontentement en nous envoyant un message de soutien que nous ferons parvenir au garde des sceaux, qui garde aussi les clefs de la porte. Les crédits pour la pose d'un digicode et d'un paillasson ont été refusés ! On se demande quelle époque on vit !
(De notre envoyé spécial place de l'étoile, Marc Hanssiel)

De Pierre de Jade : En plein Paris !
Hier matin, vers 9h00, un fonctionnaire a abattu son travail de sang froid !
Une enquête est en cours...

Précédemment, nous avions publié un avis de mobilisation générale, ayant mal interprété une dépêche de l'agence de presse de Savigny Lès Beaune (située face au caveau de la coopérative). Notre correspondant sur place ayant pris un car de touristes Chinois pour une péniche de débarquement, après une difficile journée de dégustation, s'était précipité traversant la place du Maréchal Ferrand-Lesarmes au péril de sa vie, afin d'être le premier à donner l'alerte. Un acte de civisme et de grand courage, hélas pour le moins prématuré puisque le consul de Chine en Bourgogne a, peu de temps après, démenti formellement tout acte de belligérance de la part de son pays. Nous présentons nos excuses à tous ceux qui ont immédiatement pris le maquis, et aux nombreux blessés, rescapés de la panique qui s'en est suivie, notamment à Belleville, dans le 13ème arrondissement de Paris, et dans tous les restaurants de la chaîne du Dragon d'or. Aux valeureux combattants de la première heure qui sont hâtivement partis résister aux Etats-Unis, malgré d'abondantes demandes, nous exprimons notre profond regret, mais le voyage de retour ne pourra être pris en charge par le journal, au risque de compromettre financièrement la pérennité de l'édition. Nous espérons que nos lecteurs assidus comprendront que l'information est prioritaire, et que le principe de précaution doit prévaloir pour la sécurité de tous, sécurité que nous continuerons de défendre au travers ce vigilant et incorruptible média. Vive la France libre ! La rédaction.

Enquête ministérielle :
Le chef de l'état a nommé Monsieur Mario nouveau secrétaire d'état à la maçonnerie et au carrelage, avec pour mission de vérifier le niveau de vie des contribuables. Equipé de tout le matériel nécessaire, il a commencé par le boulevard de Belleville où le niveau est le plus bas, si l'on en croit le Monopoly qui sert de référence au ministère. Il terminera donc par la rue de la Paix, ce qui demande un matériel plus sophistiqué pour enregistrer les données au plus haut niveau. Les résultats de l'enquête seront publiés au niveau national.
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L'Abbé Raymond Traleur informe ses ouailles qu'en raison du nouveau décalage horaire imposé par une administration progressiste soucieuse des économies de bouts de chandelles, la durée de vie des cierges est allongée d'une heure. D'autre part, la messe de 10 heure est reportée à la semaine prochaine mais celle de 11 heure est maintenue à midi moins le quart, comme d'habitude. Pour le jugement dernier, pas de changement.

Le port de la ceinture obligatoire pour les piétons lors de déplacements en groupes ! C'est un projet de loi qui vise à diminuer le nombre d'accidents dus le plus souvent à l'arrêt brutal de l'un des membres du groupe, pour relacer ses chaussures par exemple. On voit ci-dessus les députés défendant ce projet, sortant avec leur ceinture pour montrer l'exemple.
De notre envoyé spécial à l'assemblée, Marc Hanssiel.

Résultats du dernier sondage
Place de la mairie :
pas de pétrole.
Avenue Gagarine :
au 37, une station service.
Derrière l'église :
2 bouteilles de butane à fleur de terre.
Devant le shopi :
un bac de piles usées.
Pas d'autres sources d'énergies détectées pour l'instant malgré le travail acharné des équipes de sondage.

Une délégation de sourds muets refusant d'entendre raison, des pourparlers ont été engagés. (PdeJ)